7 Étapes pour Acheter une Entreprise Sans Avoir un Gros Apport
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- 26 Juil, 2025
- Transmettre et Réussir
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7 Étapes pour Acheter une Entreprise Sans Avoir un Gros Apport
Dans un monde où l’on entend souvent parler de création d’entreprise de zéro, peu de personnes savent qu’il est tout à fait possible – et souvent plus judicieux – de reprendre une entreprise existante, même sans gros apport financier ni expérience préalable. Moi, Louis MENARD, président du réseau Transmettre et Réussir, je suis convaincu que la reprise d’entreprise est une porte d’entrée formidable vers l’entrepreneuriat, à condition de suivre une méthode éprouvée.
Aujourd’hui, je vous livre les 7 étapes clés pour acheter une entreprise sans argent, une approche accessible, réaliste, et surtout, réalisable.
1. Pourquoi c’est le bon moment de racheter une entreprise ?
En France, des milliers d’entreprises sont en recherche de repreneur. La raison principale ? Beaucoup de dirigeants arrivent à l’âge de la retraite et souhaitent transmettre leur activité. C’est une opportunité rare et précieuse.
De plus, le mythe de la startup qui explose n’est plus aussi prégnant qu’avant. Les entreprises traditionnelles, bien établies, sont souvent plus stables et rentables. Et cerise sur le gâteau : peu de monde s’y intéresse encore sérieusement, ce qui réduit la concurrence.
2. Ne pas se limiter à l’argent
Une idée reçue tenace veut que l’on doive être riche pour acheter une entreprise. C’est faux. En réalité, de nombreuses solutions existent pour financer un rachat :
- Le crédit vendeur : le vendeur accepte de se faire payer en plusieurs fois, souvent sur plusieurs années.
- Les prêts bancaires : les banques sont souvent plus enclines à financer une reprise qu’une création.
- Des organismes de financement spécialisés peuvent également accompagner le montage.
L’essentiel est de monter un dossier solide, de bien négocier les conditions, et de ne pas se focaliser uniquement sur l’apport initial.
3. Bien choisir le business à reprendre
Ne cherchez pas la “perfection”. Une entreprise parfaite n’existe pas. À la place, concentrez-vous sur :
- Des secteurs simples à comprendre : laverie, boulangerie, commerce de proximité, etc.
- Des entreprises rentables et stables, en activité depuis au moins 4 à 5 ans.
- Des marchés peu concurrentiels, où vous pourrez vous imposer sans avoir à révolutionner tout le modèle.
Ces entreprises ont l’avantage d’être résilientes face aux crises et de ne pas nécessiter une expertise technique pointue.
4. Ne pas se limiter à son expérience
Vous n’avez aucune expérience dans le secteur ? Ce n’est pas un frein, bien au contraire. Souvent, trop d’expérience peut être un piège : on veut tout changer, on remet en cause des méthodes qui fonctionnent.
Ce qui compte, c’est votre capacité à vous adapter, à apprendre rapidement, et à gérer des situations concrètes. Montrez-vous curieux, ouvert, et prêt à vous former. C’est souvent plus précieux qu’un CV impressionnant.
5. Où trouver une entreprise à racheter ?
Il existe plusieurs canaux pour identifier des entreprises en vente :
- Des plateformes spécialisées comme Transmettre et Réussir bien sûr.
- Des annonces classées comme celles du Bon Coin – oui, on y vend aussi des entreprises !
- Des approches directes auprès de commerces ou artisans locaux : certains sont prêts à vendre sans l’avoir encore officialisé.
N’hésitez pas à sortir des sentiers battus. Parfois, la meilleure opportunité se trouve juste en face de chez vous.
6. Gagner le deal : ce n’est pas (que) le prix qui compte
Lorsque vous trouvez une entreprise qui vous intéresse, la négociation est cruciale. Mais attention : ce n’est pas toujours le prix qui fait la différence. Le vendeur cherche avant tout un successeur de confiance.
Mettez en avant :
- Des conditions de paiement souples : paiement échelonné, crédit vendeur.
- Votre engagement à préserver l’entreprise et ses équipes.
- Votre respect pour le travail accompli par le vendeur.
Soyez stratégique dans vos propositions, empathique dans vos échanges. Un bon montage financier est important, mais une relation de confiance est encore plus précieuse.
7. Être un candidat convaincant
Pourquoi le vendeur devrait-il vous choisir ? Parce que vous incarnez la continuité et la sécurité. Montrez-lui que vous avez les compétences, la motivation, et la capacité de faire vivre l’entreprise dans les années à venir.
Présentez des exemples concrets de projets menés à bien, de responsabilités assumées, de résultats obtenus. Même si ce n’est pas dans le même secteur, cela montre votre aptitude à gérer et à progresser.
Soyez humble, ambitieux, et sincère. Le vendeur veut voir en vous l’héritier de son œuvre, pas un investisseur anonyme.
Conclusion : Méthode + Courage > Fortune
Reprendre une entreprise, ce n’est pas réservé aux milliardaires. Avec la bonne méthode, un peu de courage, et une solide détermination, c’est une voie accessible à tous.
En France, des milliers d’entreprises attendent un nouveau souffle, un nouveau dirigeant. Pourquoi pas vous ?
Chez Transmettre et Réussir, nous accompagnons justement les futurs repreneurs dans cette démarche. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter directement.
Louis MENARD
Président de Transmettre et Réussir
1. Pourquoi est-ce un moment opportun pour racheter une entreprise plutôt que d’en créer une ?
Le rachat d’entreprise est particulièrement pertinent aujourd’hui car des milliers d’entreprises en France recherchent un repreneur, principalement en raison du départ à la retraite de leurs dirigeants. Contrairement au mythe de la startup, les entreprises traditionnelles établies offrent souvent plus de stabilité et de rentabilité. De plus, elles attirent moins de concurrence, ce qui augmente les chances de succès pour un repreneur.
2. Est-il indispensable d’avoir un apport financier important pour acheter une entreprise ?
Non, il n’est pas nécessaire d’être riche pour acheter une entreprise. Plusieurs solutions de financement existent, comme le crédit vendeur (paiement échelonné au vendeur), les prêts bancaires (les banques étant souvent plus enclines à financer une reprise qu’une création), et l’accompagnement d’organismes de financement spécialisés. L’essentiel est de constituer un dossier solide et de bien négocier, plutôt que de se focaliser uniquement sur l’apport initial.
3. Quels sont les critères clés pour bien choisir l’entreprise à reprendre ?
Il est conseillé de ne pas chercher la “perfection” mais de se concentrer sur des entreprises dans des secteurs simples à comprendre (comme la laverie, la boulangerie, le commerce de proximité), qui sont rentables et stables depuis au moins 4 à 5 ans, et opérant sur des marchés peu concurrentiels. Ces entreprises sont souvent plus résilientes face aux crises et ne nécessitent pas une expertise technique pointue.
4. L’absence d’expérience dans le secteur de l’entreprise à reprendre est-elle un désavantage ?
Non, l’absence d’expérience spécifique dans le secteur n’est pas un frein ; elle peut même être un avantage. Une trop grande expérience peut parfois inciter à vouloir tout changer, même ce qui fonctionne. Ce qui compte réellement est la capacité d’adaptation, d’apprentissage rapide et de gestion de situations concrètes. La curiosité, l’ouverture d’esprit et la volonté de se former sont souvent plus précieuses qu’un CV impressionnant.
5. Où peut-on trouver des entreprises à racheter ?
Plusieurs canaux permettent d’identifier des entreprises en vente. On peut utiliser des plateformes spécialisées comme “Transmettre et Réussir”, consulter des annonces classées (y compris sur des sites comme Le Bon Coin), ou même aborder directement des commerces ou artisans locaux qui pourraient être prêts à vendre sans l’avoir encore officialisé. Il est important d’explorer diverses pistes, y compris celles moins conventionnelles.
6. Qu’est-ce qui est le plus important pour “gagner le deal” lors de la négociation, au-delà du prix ?
Au-delà du prix, le vendeur cherche avant tout un successeur de confiance. Pour “gagner le deal”, il est crucial de mettre en avant des conditions de paiement souples (comme le crédit vendeur), de montrer un engagement fort à préserver l’entreprise et ses équipes, et de témoigner du respect pour le travail accompli par le vendeur. Une approche stratégique, empathique et axée sur l’établissement d’une relation de confiance est plus précieuse qu’une simple proposition de prix.
7. Comment devenir un candidat convaincant aux yeux du vendeur ?
Pour être un candidat convaincant, il faut incarner la continuité et la sécurité pour le vendeur. Il est essentiel de lui démontrer que l’on possède les compétences, la motivation et la capacité de pérenniser l’entreprise. Présenter des exemples concrets de projets réussis, de responsabilités assumées et de résultats obtenus, même dans d’autres secteurs, peut prouver l’aptitude à gérer et à progresser. Il est important d’être humble, ambitieux et sincère, afin que le vendeur vous voie comme l’héritier de son œuvre.
8. La reprise d’entreprise est-elle vraiment accessible à tous ?
Oui, la reprise d’entreprise n’est pas réservée aux seuls milliardaires. Avec une méthode éprouvée, du courage et une forte détermination, c’est une voie d’accès à l’entrepreneuriat qui est accessible à tous. Des milliers d’entreprises en France attendent un nouveau souffle et un nouveau dirigeant, offrant ainsi des opportunités concrètes.
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