Étude de marché – La transmission d’entreprises dans l’artisanat du bâtiment et la rénovation énergétique

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Étude de marché – La transmission d’entreprises dans l’artisanat du bâtiment et la rénovation énergétique

Étude de marché – La transmission d’entreprises dans l’artisanat du bâtiment et la rénovation énergétique

Face aux enjeux climatiques, à la montée des normes environnementales et au vieillissement des dirigeants artisans, le secteur de l’artisanat du bâtiment traverse une période charnière . Il se positionne comme un domaine stratégique pour la transmission d’entreprises , notamment dans les activités liées à la rénovation énergétique .

Cette étude réalisée par Transmettre et Réussir , cabinet spécialisé en accompagnement à la cession-reprise, propose une analyse approfondie du marché de la transmission dans les métiers de la plomberie, de l’électricité, de la menuiserie et de l’isolation thermique , avec un focus sur les opportunités et les défis à relever.

1. Un secteur clé de l’économie locale

L’artisanat du bâtiment représente plus de 200 000 entreprises en France , dont une grande majorité sont des TPE (Très Petites Entreprises). Ces entreprises interviennent dans divers domaines essentiels :

Plomberie
Menuiserie
Isolation thermique
Électricité générale et courants faibles
Couverture-zinguerie
Chauffage et ventilation

Ces métiers sont omniprésents dans les projets de rénovation résidentielle, tertiaire et même industrielle. Leur rôle est central dans la mise aux normes énergétiques des bâtiments existants.

2. Des tendances favorables à la croissance

📈 Montée en puissance de la rénovation énergétique

Depuis plusieurs années, le gouvernement français encourage les particuliers et les collectivités à entreprendre des travaux de rénovation énergétique grâce à des dispositifs comme :

MaPrimeRénov’
Éco-prêt à taux zéro
Certificats d’économies d’énergie (CEE)
Aides locales des collectivités et départements

En 2023, plus de 450 000 ménages ont bénéficié de MaPrimeRénov’ , selon les données officielles. Ce nombre continue de croître chaque année.

🏗️ Normes RE2020 : Une nouvelle donne réglementaire

La Réglementation Environnementale 2020 impose désormais une performance énergétique accrue pour tous les nouveaux bâtiments. Elle incite également à repenser les chantiers de rénovation pour atteindre des niveaux élevés d’efficacité énergétique.

Les artisans spécialisés dans l’isolation, la ventilation ou encore les systèmes basse consommation deviennent des acteurs incontournables de ce mouvement.

🔋 Transition écologique et décarbonation

Le secteur du bâtiment représente environ 45 % de la consommation énergétique nationale et près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre . La rénovation énergétique massive est donc un levier indispensable pour atteindre les objectifs climatiques européens.

3. Un besoin urgent de repreneurs

👴 Vieillissement des chefs d’entreprise

Selon les données de la CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat), plus de 60 % des artisans du bâtiment ont plus de 50 ans , et près de la moitié sont âgés de plus de 55 ans. Or, moins de 20 % d’entre eux ont anticipé leur succession .

Ce constat traduit une réalité préoccupante : un manque criant de relève dans un secteur pourtant en demande croissante.

🧑‍🔧 Pénurie de jeunes formés et spécialisés

Malgré la forte attractivité potentielle de ces métiers, la filière peine à recruter . Les formations techniques sont souvent perçues comme peu valorisées, et les jeunes hésitent à s’engager dans un parcours d’apprentissage long et exigeant.

En outre, les compétences demandées évoluent rapidement : formation aux énergies renouvelables, aux matériaux biosourcés, aux systèmes intelligents, etc.

4. Opportunités pour les repreneurs

💼 Un marché porteur et structuré

Reprendre une entreprise artisanale du bâtiment offre plusieurs avantages :

Une clientèle fidélisée
Des marchés locaux stables
Des aides facilitant la transmission
Des perspectives de développement via la rénovation énergétique

De nombreuses entreprises disposent d’un carnet de commandes solide, voire saturé, ce qui permet au repreneur de générer rapidement des revenus.

🛠️ Accès facilité à la propriété d’entreprise

Contrairement à d’autres secteurs, le coût d’entrée pour reprendre une petite entreprise artisanale peut rester relativement modeste, surtout si elle est bien encadrée par des organismes comme la BPIFrance, Initiative France ou les chambres consulaires.

🌱 Possibilité de modernisation et d’innovation

Les repreneurs peuvent apporter une vision nouvelle :

Utilisation d’outils numériques de gestion de chantiers
Communication digitale et visibilité en ligne
Diversification vers des prestations à haute valeur ajoutée (diagnostic énergétique, installation de pompes à chaleur, etc.)

5. Défis à relever

⚖️ Cadre réglementaire complexe

Certaines activités artisanales nécessitent des qualifications spécifiques (ex. qualification RGE pour certaines aides publiques) ou des certifications obligatoires (ex. Qualifelec, Qualibat).

Le repreneur doit donc s’assurer de répondre à ces exigences ou prévoir une formation complémentaire.

🧑‍💼 Manque de préparation à la transmission

Beaucoup d’artisans n’ont pas anticipé la cession de leur entreprise. Cela rend les transmissions plus complexes, notamment en matière de transfert de savoir-faire, de gestion des équipes ou de continuité clientèle.

📉 Pression sur les marges

Dans certains segments très concurrentiels (plomberie, électricité), les marges sont sous pression. Le repreneur devra donc être vigilant sur la structure de coûts et la stratégie commerciale.

6. Perspectives futures

D’ici 2030, des dizaines de milliers d’entreprises artisanales du bâtiment devront être transmises . Cela représente une opportunité unique pour les entrepreneurs souhaitant s’installer dans un secteur en demande constante, tout en contribuant à la transition énergétique.

Les artisans spécialisés dans la rénovation énergétique seront de plus en plus recherchés, notamment pour répondre à des appels d’offres publics, participer à des opérations de réhabilitation collective ou intervenir dans les maisons individuelles.

Conclusion : Un secteur stratégique pour la reprise d’entreprise

L’artisanat du bâtiment, en particulier dans les domaines de la plomberie, de l’électricité, de la menuiserie et de l’isolation thermique , est un secteur porteur pour la transmission d’entreprises. Porté par la transition énergétique , soutenu par des politiques publiques ambitieuses , il reste néanmoins confronté à un manque de relève qualifiée .

Pour les repreneurs prêts à relever le défi, cette filière offre stabilité, rentabilité et impact sociétal positif . Avec un accompagnement adapté, elle constitue un choix stratégique pour ceux qui souhaitent s’installer à leur compte dans un métier utile et durable.

Vous souhaitez reprendre une entreprise dans l’artisanat du bâtiment ? Contactez-nous via notre site internet www.transmettreetreussir.fr pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans votre projet de transmission.

📌 Retrouvez également nos autres études sectorielles sur les secteurs porteurs pour la reprise d’entreprises.

Transmettre et Réussir accompagne les chefs d’entreprise dans la cession de leur société et guide les repreneurs dans la réalisation de leur projet professionnel. Notre expertise sectorielle et notre connaissance fine du marché permettent de maximiser les chances de succès.

Qu’est-ce que l’artisanat du bâtiment et pourquoi est-il considéré comme un secteur stratégique en France ?

L’artisanat du bâtiment représente plus de 200 000 entreprises en France, majoritairement des TPE, et couvre des métiers essentiels tels que la plomberie, la menuiserie, l’isolation thermique, l’électricité, la couverture-zinguerie et le chauffage-ventilation. Ce secteur est stratégique en raison de son rôle central dans l’économie locale et, surtout, pour sa contribution indispensable à la transition énergétique. Il est au cœur des projets de rénovation résidentielle, tertiaire et industrielle, essentiels pour atteindre les objectifs climatiques européens et se conformer aux nouvelles normes environnementales comme la RE2020.

Quelles sont les tendances actuelles qui favorisent la croissance de l’artisanat du bâtiment, en particulier dans la rénovation énergétique ?

Plusieurs tendances stimulent la croissance du secteur. Premièrement, la rénovation énergétique est en plein essor, soutenue par des dispositifs gouvernementaux comme MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro et les Certificats d’économies d’énergie (CEE), avec plus de 450 000 ménages bénéficiant de MaPrimeRénov’ en 2023. Deuxièmement, la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) impose des performances énergétiques accrues pour les nouveaux bâtiments et encourage la rénovation pour l’efficacité énergétique. Enfin, le bâtiment est un levier majeur de la transition écologique, étant responsable de 45 % de la consommation énergétique nationale et de 25 % des émissions de gaz à effet de serre.

Pourquoi y a-t-il un besoin urgent de repreneurs dans l’artisanat du bâtiment ?

Le besoin urgent de repreneurs est dû à deux facteurs principaux. Premièrement, le vieillissement des chefs d’entreprise : plus de 60 % des artisans du bâtiment ont plus de 50 ans, et près de la moitié plus de 55 ans, mais moins de 20 % ont anticipé leur succession. Ce constat révèle un manque flagrant de relève. Deuxièmement, le secteur fait face à une pénurie de jeunes formés et spécialisés. Malgré son potentiel, la filière peine à recruter, les formations techniques étant parfois sous-valorisées et les compétences requises évoluant rapidement (énergies renouvelables, matériaux biosourcés, systèmes intelligents).

Quelles sont les opportunités pour un repreneur souhaitant acquérir une entreprise artisanale dans le bâtiment ?

Reprendre une entreprise artisanale du bâtiment offre de nombreuses opportunités. Le marché est porteur et structuré, avec une clientèle fidélisée, des marchés locaux stables et des aides à la transmission. De nombreuses entreprises ont des carnets de commandes solides, garantissant des revenus rapides. L’accès à la propriété d’entreprise peut être relativement modeste, facilité par des organismes comme BPIFrance ou Initiative France. De plus, les repreneurs peuvent moderniser et innover, par exemple en utilisant des outils numériques, en développant une communication digitale, ou en diversifiant vers des prestations à haute valeur ajoutée comme les diagnostics énergétiques ou l’installation de pompes à chaleur.

Quels sont les principaux défis qu’un repreneur doit anticiper dans ce secteur ?

Les défis incluent un cadre réglementaire complexe, certaines activités nécessitant des qualifications spécifiques comme le label RGE ou des certifications obligatoires (Qualifelec, Qualibat). Le repreneur doit s’assurer de répondre à ces exigences ou prévoir des formations. De nombreux artisans n’ont pas anticipé la cession, ce qui complexifie le transfert de savoir-faire, la gestion des équipes et la continuité clientèle. Enfin, dans certains segments concurrentiels (plomberie, électricité), les marges peuvent être sous pression, exigeant une gestion rigoureuse des coûts et une stratégie commerciale affûtée.

Comment le secteur de l’artisanat du bâtiment contribue-t-il à la transition énergétique en France ?

Le secteur du bâtiment joue un rôle essentiel dans la transition énergétique en étant un levier indispensable pour atteindre les objectifs climatiques européens. En s’attaquant aux bâtiments existants, qui représentent 45 % de la consommation énergétique nationale et près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre, la rénovation énergétique massive permet de réduire significativement ces chiffres. Les artisans spécialisés dans l’isolation, la ventilation, les systèmes basse consommation et les énergies renouvelables sont des acteurs clés de cette décarbonation, en mettant en œuvre les technologies et les pratiques nécessaires pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments.

Quels types de métiers sont spécifiquement mis en avant dans l’étude concernant la transmission d’entreprises dans l’artisanat du bâtiment ?

L’étude met l’accent sur les métiers directement liés à la rénovation énergétique en raison de leur importance stratégique. Les domaines spécifiquement analysés pour la transmission d’entreprises sont la plomberie, l’électricité, la menuiserie et l’isolation thermique. Ces métiers sont considérés comme les plus porteurs pour la reprise d’entreprise dans le contexte actuel de transition énergétique et de renforcement des normes environnementales.

Quelles perspectives futures sont envisagées pour l’artisanat du bâtiment d’ici 2030 ?

D’ici 2030, des dizaines de milliers d’entreprises artisanales du bâtiment devront être transmises, ce qui représente une opportunité unique pour les entrepreneurs. Le secteur est en demande constante, et les artisans spécialisés dans la rénovation énergétique seront de plus en plus recherchés. Ils joueront un rôle croissant dans les appels d’offres publics, les opérations de réhabilitation collective et les interventions sur les maisons individuelles. L’étude conclut que, malgré le défi du manque de relève, le secteur offre stabilité, rentabilité et un impact sociétal positif pour les repreneurs accompagnés.